Le Développement Social Urbain au service des copropriétés

De nouveaux enjeux sociaux prennent place dans les dispositifs de redressement des copropriétés en difficulté.

L’objectif des dispositifs publics d’aide aux copropriétés en difficulté (OPAH, PDS, ORCOD) est de permettre une sortie du cercle vicieux de dégradation. Une approche transversale, au service de leur redressement, a été mise en place via les volets qui sont relatifs aux travaux et à la réhabilitation technique, à la gestion et au redressement financier, au suivi social des copropriétaires en difficulté et à l’animation-communication autour du projet.

A ces volets, traditionnellement présents dans ce type de dispositifs d’aide aux copropriétés, est récemment venu s’ajouter un volet relatif au Développement Social Urbain (DSU) qui s’oriente sur les enjeux de lien social et de participation habitante. On parlera plus volontairement, et selon le contexte, d’enjeux liés à la Gestion Urbaine et Sociale de Proximité (GUSP).

D’un point de vue historique, ce volet est hérité de la démarche « Habitat et Vie Sociale » et du « Développement Social des Quartiers » (DSQ). Il va par ailleurs être défini par la circulaire Rocard du 22 mai 1989. Le Développement Social Urbain est un mode opératoire qui mobilise des ressources pour apporter des réponses à des enjeux locaux, sociaux, économiques, et urbains en vue d’améliorer le cadre de vie, et la qualité de vie, des copropriétaires et habitants d’un quartier.

Plus concrètement, Ozone a notamment déployé ce volet dans les copropriétés Quetigny à Epinay-sur-Seine, en partenariat avec les Compagnons Bâtisseurs d’Ile-de-France. Des actions d’’auto-réhabilitation accompagnée, d’actions de tri des déchets, de nettoyage des caves, d’ateliers de quartier, un théâtre forum, de l’aide à la lutte contre les punaises de lit, font partis des nombreuses missions qui ont permis l’amélioration de la vie des copropriétaires.

Plus généralement, sur d’autres périmètres, ce volet peut être utilisé pour de multiples actions : pour des diagnostics en marchant comme à Clichy-sous-Bois (où Ozone travaille en groupement avec l’agence Espacité), des fresques murales, des animations sportives ou encore des repas intergénérationnels… autant dire que les horizons possibles sont vastes.

Ces actions permettent à la fois de soutenir les autres volets et objectifs du dispositif, ainsi que d’améliorer à elles seules le cadre de vie des copropriétaires. En proposant des actions graduées, réactives et ponctuelles, sur des territoires en manque de lien social, ce volet s’illustre comme étant un atout majeur pour soutenir les copropriétés en difficultés.

Aux côtés des volets traditionnels qui permettent l’accompagnement des copropriétés en difficultés le nouveau champ d’action relatif au Développement Social Urbain (DSU) va être amené à se déployer progressivement sur de nombreux projets d’Ozone. Pour soutenir ce déploiement Ozone travaille activement au développement d’outils méthodologiques qui lui sont exclusivement consacrés.

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